Balancé dans les cordes

Publié le 22 avril 2015 par emma

Auteur : Jérémie Guez
Édition : La Tengo en 2012 et J'ai lu en 2013
Genre : Roman noir
Thèmes principaux : Banlieues, Boxe, Paris, Vengeance
Année de sortie : 2012 ( La Tengo) et 2013 ( J'ai lu)
Nombre de pages : 188
A partir de : 15 ans
Prix : _ Prix SNCF du polar en 2013
Résumé : Tony est un jeune boxeur; garçon sans histoires, il consacre sa vie au sport, prépare son premier combat pro et se tient à l'écart des trafics qui rythment la vie de sa cité. Mais il doit composer avec une mère à problèmes, qui se laisse entretenir par des voyous. Tout dérape lorsque l'un d'entre eux la bat et l'envoie à l'hôpital. Tony décide de faire appel à Miguel, le caïd de la ville, pour étancher sa soif de vengeance. Dans ce milieu, rien n'est jamais gratuit. La faveur demandée a un prix, celui du sang.
Mon avis : Jérémie Guez nous fait découvrir l'univers de Tony, de la boxe, de la ville de Paris et ses cités à travers un récit raconté à la première personne, on a une vision réaliste de l'ambiance tendue et des conflits sans pitié qu'il peut y avoir entre cités, de plus quand l'auteur parle de boxe on perçois facilement grâce à l'écriture simple mais percutante les sensations et l'atmosphère que nous révèle Tony. L'intrigue est finement menée et le suspense dure jusqu'aux dernières lignes avec des retournements de situations. Le livre est dense , il n'y a pas de temps mort, il se lit donc facilement, fan de roman noir et d'histoires de règlements de comptes ce livre est pour vous!
Critique : « Un livre absolument formidable » Christine Ferniot, Télérama

« Tout y est, la noirceur sociale des grands écrivains américains, le sens de la mouise de Léo Malet et surtout un ancrage dans le 9-3 avec des jeunes d’aujourd’hui et des problématiques d’aujourd’hui. En plus, c’est écrit avec nerf et style ». Renaud Monfourny, Les Inrockuptibles

Citations du livre :

Il y a assez de merde qui nous tombe dessus chaque jour - Il était un livre...

Parfois on se dit &Putain, comment je peux continuer à vivre après ça&, et on a envie de se coller une méchante balafre sur le visage, pour ne jamais oublier. Et puis tu apprends à gérer ces ...

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